C'est un projet qui demande réflexion, c'est clair. Au-delà du SAV et des garanties, qui sont des points non négociables, je pense qu'il faut vraiment se pencher sur la question des matériaux utilisés. Une cuisine, c'est un investissement sur le long terme, et la qualité des matériaux va directement impacter sa durabilité. Par exemple, privilégier des façades en bois massif ou en stratifié haute pression plutôt que du mélaminé bas de gamme, ça peut éviter pas mal de mauvaises surprises dans quelques années.
Autre point à ne pas négliger : l'ergonomie. Est-ce que la cuisine est pensée pour faciliter les mouvements, le rangement, la préparation des repas ? Est-ce que les hauteurs de plan de travail sont adaptées à votre taille ? Est-ce qu'il y a suffisamment d'espace de rangement ? Tous ces détails peuvent paraître insignifiants au premier abord, mais ils font une énorme différence au quotidien. Pensez aussi à l'éclairage, c'est fou comme un bon éclairage peut transformer une cuisine.
Et pour finir, un truc tout bête mais qui a son importance : le respect des normes environnementales. De plus en plus de cuisinistes proposent des matériaux éco-responsables, des meubles fabriqués avec du bois issu de forêts gérées durablement, des peintures sans COV... C'est un critère à prendre en compte si vous êtes sensible à la question. On peut se renseigner sur les différents cuisinistes et les labels existants, ça peut aider à y voir plus clair. Et puis, méfiez-vous des promotions trop alléchantes, ça cache souvent des produits de qualité médiocre... Mieux vaut payer un peu plus cher pour avoir quelque chose de durable et de bien conçu.
C'est une question pertinente, et il est vrai que l'efficacité des plantes dépolluantes fait débat. Les études de la NASA des années 80 ont pas mal popularisé le concept, mais il faut remettre ça dans le contexte d'une station spatiale, qui est un environnement très confiné. Dans nos maisons, c'est différent, le volume d'air est bien plus grand et le taux de renouvellement de l'air aussi, même si l'isolation est bonne.
Cela dit, je pense qu'il y a quand même un intérêt, même si c'est plus pour le bien-être général que pour une dépollution radicale. Certaines plantes, comme le chlorophytum (plante araignée), le pothos ou le sansevieria (langue de belle-mère), sont souvent citées comme étant particulièrement efficaces contre les COV et le formaldéhyde. Après, il faut en mettre plusieurs pour avoir un effet notable, et surtout, ne pas négliger l'aération, qui reste la base pour un air intérieur sain. Une bonne ventilation mécanique (VMC) est souvent plus efficace qu'une jungle intérieure, soyons clairs. Mais avoir des plantes, c'est agréable, ça améliore l'hygrométrie, et si ça peut aider à capter quelques polluants, tant mieux.
En tant que responsable HSE, je m'intéresse beaucoup à la qualité de l'air intérieur, et j'ai tendance à conseiller une approche globale : choisir des matériaux de construction et d'ameublement avec de faibles émissions de COV, aérer régulièrement, et utiliser des plantes en complément. D'ailleurs à ce sujet, j'ai lu un article intéressant sur les plantes dépolluantes les plus efficaces, ça pourrait donner des idées.
Pour répondre à ta question sur les pièces, je dirais que le sansevieria est top pour la chambre, car il convertit le CO2 en oxygène la nuit, contrairement à la plupart des plantes. Pour la salle de bain, les plantes qui aiment l'humidité, comme le spathiphyllum, sont un bon choix. Et dans la cuisine, évitez les plantes trop fragiles, car les variations de température et les émanations de cuisson peuvent les abîmer. C'est mon avi, après ya ptet d'autres solutions hein :)